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| ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE | |
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Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Jeu 9 Déc - 20:16 | |
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Nom : Yokami
Prénom : Matsuba
Âge : 24 Ans
Nindo : Ma Rédemption est mon Unique But !
Description Physique :
Commençons par ce que le monde remarque le plus facilement chez une personne. En effet, quand quelqu'un s'approche d'une autre, il commence toujours par observer ses vêtements, ses cheveux, ses yeux et tout ce genre de petites particularités qui fait que chaque personne est différente de son frère, d'un ami... Le visage de Matsuba est fort simple. Il porte les traits de son père qui lui-même portait les traits de son père et qui lui aussi portait ceux de son père. En somme, les traits physiques de Matsuba remonte à bien des générations d'hommes et il est presque impossible de savoir lequel fut le premier. Malgré tout, il y a une forte différence entre le père et le fils. En effet, le fils a la couleur de cheveux de sa mère, du rouge, et non le brun foncé que nombre de ses ancêtres ont porté. Malgré cela, on l'a toujours dit digne successeur de son père. Ses yeux sont fort normaux, d'une couleur brun, ils ne changent que peu selon la lumière. Dans ceux-ci, on peut parfois lire ses pensées, mais il essaie sans cesse de cacher ceux-ci. Pour le reste de son visage, on ne retient jamais vraiment quoi que ce soit puisque celui-ci est fort banale. Passons à ses vêtements, il porte toujours sur lui un kimono noir, qu'il attache à la taille par une ceinture blanche, où il range son épée. De plus, il porte toujours autour du front un bandana blanc. Celui-ci n'a aucune vraie valeur, mais comme il lui tient chaud, il le porte encore. A ses pieds, se trouvent des sandales avec des chaussettes. Moyen de bien marcher quand on est un Déserteur ! On peut marcher de longues distances sans en souffrir pour autant. La carrure du jeune homme est plutôt bien faite, sans être un "monstre", ce n'est pas pour autant un gringalet. Tout son corps est bien réparti et, s'il vient à enlever certains vêtements, les personnes ne pourraient voir que du muscle, en petite quantité, certes, mais tout de même. Mesurant environ 1.88m pour un poids de 78kg, Matsuba est quelqu'un de bien proportionné en somme. Passons aux traits à proprement parler plus physiques. En effet, pour l'instant, je n'ai développé que les traits habituels d'un homme. Mais Matsuba a bien une particularité physique. Pas une cicatrice, ni un piercing... Non, il se trouve qu'il porte un tatouage sur tout son corps, tatouages qualifiés de "Tribales" au vu des formes peu conventionnelles. Ces tatouages se trouvent autant dans son cou que sur son visage, mais surtout sur son corps-même, voire ses jambes.
Description Mentale :
La pensée d'une personne est toujours plus compliqué à discerner. Est-ce qu'un clin d'œil veut dire "j'pense à toi", un bras levé, un geste malsain ? Tout cela dépend des personnes et chacun à sa propre personnalité. Ainsi chacun est différent, est unique, mais toujours, il est quelqu'un. Sans une personnalité propre, nous ne sommes personnes... ! Calme ou Bouillant ? Matsuba ne penche pas d'un côté bien précisément. Détestant l'arrogance des gens, il deviendra bouillant et lancera quelques répliques bien dures. Par contre, tant que tout se passe selon ce qu'il a souhaité, il gardera son calme. Qu'il soit sous le poids de la colère ou celui de la sérénité, il reste malgré tout fort lucide. Il ne se laisse que rarement influencer par seulement sa colère. En somme, même s'il est en colère, il se contient un peu pour éviter tout débordement qu'il regretterait certainement. Arrogant & Sarcastique ? Plus que vous ne pourriez l'imaginer. Ayant une haute estime de lui, il ne lésine jamais à se complimenter, mais aussi à rabaisser les gens. Il n'est donc pas rare qu'avant un duel, il se lance dans des tirades pour provoquer son adversaire. Ne dites pas non plus qu'il est narcissique, il aime se vanter... Il aime rabaisser les gens. Une vraie passion pour ce genre-là. Comment mieux gagner un combat si ce n'est en partant avec un avantage psychologique ? Les gens ? Il n'apprécie pas la compagnie des gens. Sans non plus la détester, il préfère soit être un petit comité ou alors seul. Les bains de foule ne l'intéressant pas, on le verra souvent dans son coin dans un bar, ou, en rue, il prendra une rue annexe, quitte à faire un détour. Et puis, pour bouger, il passera inaperçu... Fait vraiment exceptionnel ! Un but ? Il n'en a aucun. Tout ce qu'il veut, c'est vivre... Vivre en personne libre. Vivre des aventures. Vivre... Vivre... Tout simplement ! Pourtant, à cause de son problème envers Tsubachi, il s'en trouvera un...
Village : Konoha ; Nukenin
Rang : Juunin, voire ANBU ! Même si je sais que mon histoire ne va pas jusque-là, je tiens en compte les montées en grade quand il devient Nukenin.
Affinité(s) :
Histoire :
Enfance... Une Histoire de Naissance !
Né à Konoha un jour ensoleillé, Matsuba avait les traits de son père sauf pour les cheveux qu'il tenait de sa mère. La naissance, sans être un mauvais moment, est un fait qui marqua la mère pour toujours. En effet, Matsuba est né le cordon ombilical autour du cou et quand il sortit, il ne respirait pas. Durant de longues minutes, les médecins essayèrent de le réveiller et finirent par y arriver alors que le désespoir les avait conquis. L'enfant pleura durant de longues minutes au soulagement de tous... Même si une première crainte se lisait sur les visages. Que voulait dire ce temps où l'enfant n'avait donné signe de vie ? Plusieurs hypothèses naissaient en même temps que petit à petit l'enfant s'endormait dans les bras de sa mère... Les premiers jours après sa naissance, l'enfant fut longuement suivi par les médecins du Village. On prenait son rythme cardiaque, son pouls, on observait chacun des gestes du petit, espérant trouver ce qui n'irait pas chez l'enfant qui durant plusieurs minutes n'avait pas respiré. Pourtant rien ne semblait être dérangé chez le jeune enfant... C'est ainsi qu'après deux mois de consultations intensives, les médecins déclarèrent l'enfant "sain". Evidemment, ils émirent le souhait que des visites régulières soient faites. Souhait que les parents ne refusèrent pas pour "le bien de tous". Le bambin grandissait correctement et il surprenait toujours un peu plus les médecins. Non seulement ses premiers mots sortirent alors qu'il n'allait avoir que deux ans, mais aussi était-il précoce dans la marche et le "pot". A trois ans, il connaissait ce qu'il devait savoir un enfant de 5 ans, mais là s'arrêta le prodige. Il sembla rester à ce stade et ce n'est qu'à 7 ans qu'il reprit un cours normal pour la vie d'un petit shinobi. Ayant appris par son père les premiers arts ninjas, il avait tout comme son père, l'affinité Raiton, et tenait de sa mère une grande maîtrise du Kenjutsu. Le Genjutsu lui semblait inaccessible et il tenta par lui-même de s'améliorer au Taïjutsu, art où il restera toujours un faible.
Enfance... Amitié & Défi !
Les premiers jours furent douloureux pour le jeune enfant qui découvrit bien vite l'expulsion de certains élèves qui le trouvaient "dérangés" par sa naissance. Mais très vite, un enfant lui ouvrit son coeur et une amitié naquit. Comme deux doigts de la main, les jeunes enfants firent les milles quatre cents coups au Village, riant, souriant... Tout deux étaient alors heureux. Ils vivaient ensemble et leur amitié transcendait tout. Ami pour toujours, ils étaient ! Que ce soit dans les études, les punitions, la vie... Ils vivaient toujours ensemble. "Unis pour la vie !" C'est alors que petit à petit naquit une rivalité entre les deux jeunes gens. En effet, à 10 ans, étant en tout point égaux, ils commencèrent à se lancer une série défis que chacun d'eux réussissait à chaque fois. Ainsi, jamais, ils ne surent qui était le meilleur des deux... Leur amitié était toujours présente, mais maintenant, ils se lançaient des défis que chacun relevait pour prouver ce qu'il valait... Ainsi allait leur amitié !
Adolescence... Missions & Mort !
L'adolescence approcha et avec elle, les premiers examens et les premières missions. C'est ainsi qu'après moult missions, les deux amis de toujours se retrouvèrent enfin dans la même équipe après bien des demandes. Encore plus fort réunis, ils exécutèrent des missions de rang B, malgré leur rang de Chuunin. Rien ne les arrêtait si ce n'est leur grade même et toujours, ils plantaient les examens... Et toujours ils restaient Chuunin, malgré leurs vains efforts. A 16 Ans, ils étaient toujours Chuunins et lassé de ne pouvoir faire mieux que du rang B, ils supplièrent le Kage de leur donner une mission de rang A, ce qu'il concéda... A tort. En effet, à peine parti en mission, le rang évolua pour passer de A à S, mission à laquelle ils n'étaient pas préparés. Les deux amis se battirent durant de longues minutes contre les assaillants jusqu'au moment où, ne pouvant presque plus tenir sur leur jambe, un assaillant se jeta sur Matsuda. Son vieil ami se jeta en travers, le coeur transpercé. Vint quelques secondes trop tard, l'équipe de secours... Son ami était mort par sa faute.
Adolescence... Nouveau Départ !
Ne pouvant supporter la mort de son ami, et que, malgré les consolations de chacun, il était le seul coupable de cette mort. En effet, c'était lui qui avait poussé son ami à réclamer une mission de rang A... Et c'est par sa faute que son ami mourut ! Tout était de sa faute, il était l'unique fautif dans cette mission ratée qui avait coûté la vie à son unique ami... Quelques jours après son rétablissement complet, il disparut du Village de Konoha, sans laisser de mots... Si ce n'est un "Au revoir", écrit à la va-vite. Ne prenant que peu de chose, dont l'épée de son vieil ami mort !
Adulte... Une totale liberté !
Devenu adulte depuis longtemps, disparu de son propre village, il voyageait sur toutes les routes qu'il lui était possible de fouler. A vrai dire, toutes les routes lui étaient accessibles puisque depuis un bout de temps maintenant, il était devenu un... Déserteur ! Il vit seul, sans ami... Personne ne devrait être son ami. Après tout, ceux-ci meurent un moment ou un autre.Combien de ninjas a-t-il déjà tué pour venger son ami, pour atteindre la rédemption qu'il souhaite ?
Test RP:
Où avez vous connu le forum ? : N Vs. S !
Votre activité sur le forum: 8 en temps normal, pour l'instant, beaucoup moins.
Présentation de Vous Nom : Inconnu
Prénom : Mike
Pays : Belgium !
Loisirs : Tout & Rien.Code : Code validé par Kakashi
©Tous droits réservés à l'auteur.
Dernière édition par Matsuba Yokami le Ven 10 Déc - 12:08, édité 4 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Jeu 9 Déc - 20:25 | |
| Welcome sur le forum ^^.
Après ta validation, envoi-moi ta fiche ninja via MP afin de la validée ^^.
Merci. |
| | | Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Jeu 9 Déc - 20:31 | |
| Ce sera avec plaisir, mais avant, il faudra sûrement un test RP.
Ma fiche est terminée, aussi.
Merci beaucoup, sinon...
P.S.: Cette fiche se trouve sur d'autres fow's. Je le signale car, si vous cherchez Matsu' sur d'autres fow's, ce sera moi. En effet, je suis sur 5 ou 6 fofo's avec ce perso. Il est normal donc que je l'ai mis sous copyright, pour éviter tout souci de plagiat vraiment désagréable.
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| | | Sakura Haruno ANBU de Konoha/Fondatrice
Messages : 172 Date d'inscription : 06/11/2010
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 6:53 | |
| BIENVENUE, il manque quelques choses dans ta présentation
Heu les rangs c'est pas rang C ou B c'est plutôt ( genin, chuunin, juunin, sannin ETC )
Oui, normal que tu veux pas que on te pique ta ^résentation ^____^ | |
| | | Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 12:10 | |
| Merci encore une fois. Je dois avouer que je ne sais pas ce qu'il me manque. En effet, je viens de reparcourir le règlement général ainsi que le modèle de présentation pour éviter toute confusion mais je ne sais toujours pas ce qui peut manquer à ma fiche.
Merci encore !
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| | | Kakashi Hatake Juunin de Konoha/Graphiste
Messages : 97 Date d'inscription : 25/11/2010 Age : 28 Localisation : Konoha
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 12:13 | |
| Je pense que Saku parlais de ton code mais je l'ai validé vu que tu l'avais mis, il ne te manque plus que ton test rp et c'est tout, et en passant bienvenue à toi ~ | |
| | | Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 12:51 | |
| En effet, le code a déjà été mis. En ce qui concerne le test RP, je l'attend de pied ferme. Si je ne reçois pas une réponse trop tardivement durant cette journée, vous pourriez le voir dès demain
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| | | Sakura Haruno ANBU de Konoha/Fondatrice
Messages : 172 Date d'inscription : 06/11/2010
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 12:55 | |
| j'envoie ton test rp maintenant | |
| | | Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 13:50 | |
| Comme demandé, mon premier texte "libre", puisque Sakura m'a laissé la chance de faire ce que je souhaitais.
Konoha Une Triste Histoire d'Amitié !
L’Aube daignait enfin se lever sur ma demeure et celle de mes parents. Comme depuis trois jours, je n’avais dormi que quelques heures avant d’être réveillé brutalement par le cauchemar de la mort de mon ami. Toujours, le reste de la nuit, je pleurais sa mort. Par ma faute, il était mort, par ma faute, tout simplement ! Quand la Nuit restait là, je l’observais parfois quelques minutes, pensant que là-haut, parmi quelques divinités, se trouvait mon ami. Les étoiles brillaient pendant plusieurs heures, et je pleurais… Des larmes ne cessaient de couler le long de mes joues avant de tomber sur le parquet de ma chambre. Pendant plusieurs heures, je repensais à nos moments de bonheur, et tout en pleurant, je souriais de le revoir dans mes souvenirs. Quand mes larmes cessaient, ce n’était que pour quelques minutes, le temps qu’un nuage ne passe dans cette lourde obscurité.
Alors qu’enfin le soleil se montrait pour la troisième fois depuis la terrible mort de mon ami, mes larmes se séchaient enfin. Tentant de reprendre la dignité qui était la mienne, c’était aujourd’hui qu’on devait brûler son corps. Cette pensée me mit les larmes aux yeux, mais je me garda bien de les laisser couler. Essuyant d’une de mes manches mes yeux, je me décidai enfin à me lever de mon lit, la mort dans l’âme. Regard baissé, larmes aux yeux, mon corps tremblait sous la panique, sous la crainte de revoir encore une fois son visage.
TSUBACHI… !
Déposant ma main sur la clinche de ma porte, je l’ouvris fermement pour voir apparaître la silhouette de mes parents. Tout deux avaient le visage fermé… Eux aussi, ils savaient quel jour on était. Me prenant dans leur bras, je ne pus plus retenir mes larmes qui coulèrent à nouveau à flot. Ils essayaient encore de me consoler, me disant que ce n’était pas de ma faute, tentant encore mille excuses qui me confortaient dans l’idée que j’étais le seul coupable. S’il ne s’était pas interposé lors de ce combat, il ne serait pas mort… Si j’avais été plus fort, je n’aurais pas été si faible et j’aurais pu me défendre moi-même. Ma faute…
Lorsque le flot s’interrompit, nous prenions enfin la route du bûcher, endroit où je verrais mon seul et meilleur ami brûler vif sous les flammes que les habitués du Katon allaient allumer. Quand nous arrivâmes sur les lieux, la plupart des places étaient déjà pris, mais la famille de Tsubachi nous avaient gardé des places à l’avant. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Ne comprenaient-ils pas ma douleur ? Que voulaient-ils ? Abattu, j’avançai vers la place, croisant quelques regards tristes, mais lourds de reproches. Je savais qu’au fond, tous me haïssaient. J’avais tué un shinobi au grand avenir !
Alors que le ciel se couvrait de nuages noirs qui allèrent pleurer Tsubachi, alors que le vent se levait pour, de ses cris, pleurer une dernière fois celui-ci, alors que les feuilles se détachaient et s’envolaient vers le futur bûcher, je compris que tous le pleurèrent. Lorsque les maîtres dans l’art du feu exécutèrent leur technique, je vis une dernière fois le visage de mon ami avant que les dernières larmes de mon corps ne se mettent à couler de mes yeux.
Tout était fini maintenant…
Pendant dix minutes, je regardai les flammes ronger les moelles de mon ami avant qu’enfin, les nuages ne déversent leur flot, tendant une dernière fois de montrer Tsubachi. Les feuilles se mouraient dans les flammes, le vent tentait lui aussi, de son souffle, d’éteindre les flammes, mais toujours en vain… Il partait et personne, ni les nuages, ni le vent, ni mes larmes ne pourraient le faire revenir. Ainsi Tsubachi me laissait un grand vide… ! Sa mort signait la mienne. Comment vivre sans mon meilleur ami ? A qui faire des blagues si je ne pouvais les rapporter à personne ? A qui me vanter de mes conquêtes féminines ? Sans lui, je n’étais plus que l’ombre d’une personne… Sans lui, le goût de la vie avait une odeur bien amer. Rien ne serait plus le même.
Complètement dépité, je demandai à mes parents de me laisser seul quelques minutes en ces lieux. La pluie continuait à tomber sur les cendres de mon ami, tandis que les dernières personnes, effondrées, repartaient, me laissant vraiment seul avec ce qui restait de cet homme qui m’avait sauvé la vie. Tombant sur le sol boueux, je m’en voulais encore de ce crime que j’avais commis, car oui, pour moi, je l’avais tué. Ce n’était pas ce kunai qui l’avait tué, mais bien moi, par ma faiblesse et ma stupidité…
Pleurant les toutes dernières larmes, elles cessèrent au bout de trois minutes. Toujours agenouillé, face contre terre, je sentais l’eau de pluie qui me faisait frissonner. Malgré ce froid qui m’environnait, je ne voulais pas bouger, je voulais garder ce dernier lien que j’avais avec mon ami. Comme en ce jour, j’aurais aimé voulu mourir, comme j’aurais aimé donner ma vie pour qu’il vive et pourtant, je le savais, cela n’était qu’un rêve… Impossible en ma qualité d’humain. Relevant la tête vers le sépulcre de mon ami, je me levais enfin. Le vent faisait basculer mes cheveux dans tous les sens, mes vêtements se débattaient entre eux, tandis que les courants aériens transportaient les cendres restées sur le bord du bûcher. Comme un dernier adieu, je déposai ma main sur les restes, avant de me retourner.
La pluie battait son plein depuis quelques minutes et je marchais encore dans les rues presque sans vie de Konoha. Sans être un jour de deuil, tous avaient eu vent de cette mort et la pluie ne donnait pas envie de sortir de son chez-soi. Alors dans Konoha sans vie, j’errais tel l’ombre de moi-même, comme à la recherche du premier lieu où je l’avais rencontré. Arrivé devant ce lieu où tant de souvenirs se bousculaient en mon esprit, j’observais l’Académie d’un œil triste, avant une nouvelle fois de me tourner vers les rues désertes de Konoha.
Traînant toujours les pieds, n’évitant qu’à moitié les flaques d’eau, j’étais plongé dans mes souvenirs, tentant toujours en vain de revoir mon ami dans cette réalité. Risquant d’attraper un rhume, je décidai tout de même de rentrer chez moi, évitant ainsi le tracas à mes parents. Dégoulinant, je délaissais mes sandales, pour, sans un mot, me mettre dans mon lit, observant la fenêtre détrempée et Konoha à travers.
Midi sonnait et je restais dans mon lit sans broncher. Ma mère passa une fois, puis une seconde fois, puis une dernière fois, tentant toujours de me faire avaler quelque chose. Dans mon lit, complètement trempé jusqu’aux os, je n’étais plus là, absent, j’entendais la voix de cette ami, lui-même absent.
Dehors, tout semblait morbide, le ciel, les nuages, les passants, les maisons. Je n’avais toujours pas bougé de mon poste, continuant d’observer ce monde par ma fenêtre. L’eau ruisselait sur ma fenêtre, comme elle gouttait de mon vêtement noir que je portais depuis ce matin. Tout n’était qu’une façade en ce jour, partout où mon regard se posait, je voyais le visage de Tsubachi, il me souriait et quand je tendais mon bras vers cette présence invisible, il disparaît, se jouant de moi comme d’une vulgaire poupée.
Morbide était ce monde, ou plutôt, ma vue sur ce monde était des plus cruelles. Pourquoi devais-je encore vivre ? Je ne me souvenais même plus de la dernière fois où je m’étais retrouvé dans cette situation. Mais m’étais-je déjà senti ainsi auparavant ? Je n’avais jamais pensé vivre un jour ainsi, seul, sans ami, sans cet ami. J’avais toujours cru que c’était moi qui lui sauverait la vie et pourtant, cela avait été l’inverse.
Au dehors, le vent sifflait à ma fenêtre, la pluie donnait le coup de grâce, avant de laisser des nuages sombres planer sur Konoha. Les rues étaient détrempées, les fenêtres pleuraient, les feuilles se laissaient aller et se plaquaient à ma fenêtre, unique endroit où elles pouvaient se reposer de leur incessant voyage. Comme à cet instant, mon cœur n’était que le gouffre que le vide d’un ami parti trop tôt… Pourquoi avait-il disparu en cet instant ?
La tête emplie de questions, je m’endormis au milieu de l’après-midi. Recroquevillé sur moi, genoux presque au menton, mes mains comme coussin. L’air devenait irrespirable comme pour certains. Si mes parents entraient, ils diraient qu’il faut aérer mais pour moi, l’air me semblait si normal. Quand mes songes vinrent, je fus encore plus angoissé que les autres jours… Qu’allais-je voir ? Que pouvaient-ils me dire encore ? Allais-je encore revoir ce terrible instant où le kunai l’avait traversé ? Empli de crainte, mais aussi de fatigue, mes yeux se fermèrent doucement…
Rêve
Tout se déroulait à Konoha, encore… Il était là, j’étais là aussi, nous étions deux, sur un banc et nous rigolions. On était là, heureux, ne sachant pas encore ce qui allait nous arriver. Insouciant, nous ne pouvions savoir que cela serait nos derniers rires, nos derniers moments de joie. Notre Destin n’allait pas tarder à se montrer, mais là, alors que les oiseaux chantaient leur mélodieux symphonie, tandis que le vent sifflait à nos oreilles sa douce musique, nous étions simplement nous-mêmes, des shinobis qui allaient partir pour une nouvelle mission en équipe.
Alors qu’on se levait de notre banc, je me retournais vers lui, sourire aux lèvres. Le bonheur se lisait encore sur mon visage. Pourtant, les traits de mon ami étaient déjà déformés. Mes songes ne donnaient jamais le visage de mes connaissances. Pourquoi ? Pourquoi mes songes ne laissaient que la voix des gens ainsi que leur silhouette ? Déjà, je regrettais de revoir ce dernier moment où le bonheur nous illuminait.
« Hé Tsuba’, allons voir l’Hokage ! »
« Non, on va encore recevoir une mission de rang B ! »
« Allez viens, on va le presser comme une orange. Il va être obligé de nous donner une mission de notre niveau ! »
« Non, j’ai vraiment pas envie. »
« Qu’est-ce qui se passe ? »
« Je sais pas… J’en ai marre du village, de protéger des gens qui ne nous le rendent pas. »
« Arrête, voyons ! »
« Non, je pense bientôt quitter le village ! »
« Quoi, qu’est-ce que tu me raconte ?! Arrêtes un peu cette mauvaise blague ! »
Mon ami se ferma si soudainement, je n’avais jamais ressenti l’envie de quitter le village, ni chez moi, ni chez lui. Comment avait-il pu en arriver à vouloir quitter le village ? Cet instant qui était encore quelques secondes un moment heureux, se transforma petit à petit en notre Destin. Combien de fois aurais-je voulu changer ce moment ? Dans mon lit, je sentais tout mon être qui refusait d’entendre la suite, il le savait et il voulait tant le changer. Rien n’y faisait, je ne pouvais me réveiller…
« Non, je suis sérieux. Je vais devenir un déserteur… Je veux découvrir de nouveaux lieux, voir d’autres mouvements de la nature. Tu me suis ? »
« Mais… Attends ! Essayons une dernière mission, d’accord ? Si l’Hokage nous donne pas ce que l’on veut, on quitte le village ! »
« D’accord… ! »
Fin du Rêve
Me réveillant en sursaut, je me souvenais encore de ce moment terrible où, après ces rires, nous avions évoqué la désertion comme moyen de changer le cours de notre vie. Voilà comment j’avais tué mon ami une première fois… Le corps tremblant, je me remémorais ces phrases. Si nous avions quitté ce jour-là, il ne serait pas mort. Ce kunai ne l’aurait pas traversé. Je ne l’aurais pas vu être brûler par les flammes d’un Katon. Je ne serais pas là en train de m’apitoyer sur mon sort.
Gouttes de sueurs sur le front, la respiration haletante, je jetai un regard au dehors. La Lune était couverte par les nuages, donnant sur une partie de ma chambre une pâleur presque mortelle. Les étoiles aussi étaient cachées par les nuages. Le vent, lui, semblait s’être endormi pour quelques heures et la pluie, elle, prenait le repos qui lui était dû après avoir pleuré toute la journée. Et moi, j’étais là, seul, assis sur le bord de mon lit, tenant ma tête dans mes deux mains. Comme je devais faire pitié en ce moment… Comment pouvais-je encore me considérer comme l’ami de Tsubachi ? Je restais là, comme une vulgaire loque à pleurer sur mon sort !
Je me levai soudainement une nouvelle lueur dans les yeux. Reprenant un air fier, je venais de prendre une décision… Celle de faire du rêve de mon ami, mon rêve, et faire qu’il s’accomplisse. Ainsi, je pourrais atteindre la rédemption. Je pourrais avoir son pardon pour le crime que j’avais commis. Me dirigeant vers mon bureau, je pris une petite feuille où j’écrivis rapidement deux mots seulement : Je pars. C’est ainsi que juste après, ayant endossé de nouvelles affaires de rechange, je pris quelques autres affaires, avant d’ouvrir ma fenêtre. Observant quelques secondes la Lune, je savais déjà le mal que je ferais à mes parents quand ils découvriraient la lettre de mon départ, mais pour moi, c’était l’unique solution. Passant la fenêtre, j’avais une dernière affaire à régler dans l’enceinte de mon village.
Traversant au pas de course Konoha, j’évitai au maximum les flaques que les pluies de cet après-midi avaient pu laisser. Bras derrière mon dos, tête penchée vers l’avant, je courais comme si j’étais poursuivi par quelques hommes. Seulement éclairé des quelques rayons des étoiles et de la lune, je connaissais suffisamment le chemin pour m’éclairer de cette seule lumière. Quand, enfin, j’arrivai au lieu désiré, je m’arrêtai en posant une main au sol, ma jambe droite tendue, l’autre plié au menton… Arrivé devant l’appartement de Tsubachi, je savais ce que je devais trouver : sa lame, son bien le plus cher.
Sautant toujours à la faible lueur des astres, j’arrivai au balcon désiré en quelques secondes. La peur me serrait l’estomac, pourtant, je ne pouvais plus reculer. J’avais franchi la limite depuis quelques minutes, mais déjà, j’avais atteint ce point de non-retour. Parcouru d’un court frisson, je tournai la tête dans tous les sens, je vérifiai une dernière fois que personne n’était dans les alentours. Quelques secondes plus tard, je me retrouvais dans sa chambre, obscur, sans aucune lumière, j’y marchas à tâtons, avant de trouver la lampe de chevet, qui, après m’avoir aveuglé, m’éclaira sa chambre. Tout y était soigneusement rangé, tout avait une place et semblait y être.
Mettant enfin la main sur l’objet désiré, je disparus quelques secondes après avoir soigneusement éteint la lumière. En possession de son arme, dernier lien qui me rattachait encore à lui, je disparus dans les ruelles de Konoha, avant de réapparaître quelques secondes plus tard, devant les portes closes du village. Evidemment qu’elles l’étaient… Avec un soupir, je dus me résoudre à trouver une autre piste de sortie. Malaxant mon chakra, je grimpa directement vers le poste de garde qui se trouvait quelques mètres à côté.
Arrivant nez à nez avec les quelques ninjas de garde cette nuit-là, j’utilisai la lame de Tsubachi pour les tuer de sang-froid. Etant une gêne, je ne pouvais me permettre de laisser trop de traces. Décidant de les faire disparaître, je pris le temps de le faire en passant leur corps de l’autre côté du mur. Le travail accompli, la Lune avait bien progressé dans le ciel et je n’avais toujours disparu des environs de Konoha.
Tournant le dos à ma patrie, fourreau de ma nouvelle lame en main, je ne pris pas le temps de marcher. Sautant de branches en branches, je devais prendre le plus de distances entre mon village et moi… Une course entre la Lune et moi avait commencé. Plus elle prenait son temps pour redescendre, plus j’avais de chances d’être loin. Plus elle prenait de loisirs, plus les corps prendraient du temps à être découvert.
J’étais devenu un Déserteur… Pour mon ami… Pour ma rédemption… Pour son pardon !
©Tous droits réservés à l'auteur.
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| | | Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 13:59 | |
| Voici le second texte !
Oto Une Histoire de Malchance !
Oto, le pays du Son… Depuis que je m’étais m’y à marcher sur les terres en quête de rédemption, j’avais visité nombre de pays, dont le terrible sable du Désert de Suna, ou encore les montagnes enneigées de Kumo. Maintenant, tentant de rallier un nouvel endroit où j’espérais trouver la rédemption, je me trouvais dans ce pays, où la neige s’était mise à tomber du haut, comme si les Dieux pleuraient. Mais pourquoi pleuraient-ils ? Eux, ils n’avaient rien à se reprocher… Ou peut-être étaient-ils le Destin qui avait décidé de faire de moi le Nukenin ? Ma route était-elle seulement ma route, ou celle que le Destin avait décidé ? Pourquoi serais-je vraiment le Maître de moi-même ?
Marchant dans la neige, emmitouflé dans une longue cape, je tentais encore de résister au température hivernale. Mes pas se succédaient dans la forêt et toujours, j’essayais d’éviter la neige, quitte à sauter d’un arbre à l’autre, de tronc à tronc, pour éviter que mes pas restent là, visibles aux yeux des Oi-nins qui tentaient encore de me ramener dans mon Village natal. Depuis bien longtemps, je l’avais oublié. J’avais fêté ma troisième année de désertion à mes dix-neuf ans, puis une autre année s’était succédée, puis encore une, et une autre. J’avais vingt-deux ans et depuis quatre années, je tentais de trouver la rédemption sur ces terres où des Kages vivaient dans leur haute tour et distribuait des missions sans savoir ce qu’elles réservaient aux shinobis à qui ils les adressaient. C’est ainsi qu’était né ma haine de ce régime, mon envie de tuer l’Hokage, mais aussi les autres Kages car, ils étaient eux aussi la cause de la mort de Tsubachi. Eux, comme moi ! Peut-être trouverais-je le pardon en tuant ces hommes ? Peut-être serais-je enfin libre de ce Destin ? Ma mission était-elle de transformer ce monde ?
Depuis combien de temps marchais-je ? Depuis le lever du Soleil ? Le coucher de la Lune ? Je ne savais plus, tout ce que je faisais, ce n’était que marcher, et toujours, je tentais d’échapper à ces hommes qui me poursuivaient, ou plutôt, je les épuisais, avant de donner leur Âme à celle de Tsubachi. Me pardonnait-il un peu de l’avoir tué ? Toujours cette question me hantait et quand je m’endormais, ce n’était que pour me réveiller quelques heures plus tard, le front plein de sueur ! Parfois, son esprit me laissait tranquille et la nuit me semblait alors si douce. Je me demandais encore pourquoi je l’avais poussé à faire cette mission, je me demandais pourquoi l’Hokage nous avait donné cette mission-piège. Depuis ce jour, j’en avais voulu à cet être qui m’avait poussé à déserter pour cette ami… Tsubachi aurait dû être là où je suis, et non moi. J’avais volé son rêve, et en même temps, je lui avais dédiée ma destinée. Était-ce lui mon Destin ? Était-il aux côtés de l’être qui avait fait de moi son jouet ?
Continuant de sauter d’arbre en arbre, évitant soigneusement de laisser traces de moi, je voyais au loin les premières fumées du village d’Oto. Tsubachi sous ma cape, je tenais toujours fermement son fourreau, prêt à contrer tout projectile jeté en ma direction. Toujours aux aguets, j’évitais de lâcher mon arme plus de quelques minutes. Le froid piquait les parties de mon visage non recouverte d’un habit, grimaçant sous la douleur de cette morsure que les déserteurs devaient supporter plus que tout autre, je n’arrivais toujours pas à résister aussi facilement que d’autres à cette souffrance. Mes yeux, toujours faibles par la maladie, discernaient encore les traces des derniers shinobis rentrés chez eux. Comment pouvaient-ils être aussi stupides ? Ils avaient marché dans la neige comme de simples Genins ! S’ils avaient voulu rester discret, ils s’étaient trompés car, au lieu de rentrer en toute discrétion, ils étaient revenus en traînant presque les pieds. Peut-être l’un d’eux était-il blessé ? En tout cas, je maîtrisais que fort mal mon envie de les insulter même s’ils n’étaient pas présents. Après tout, s’ils avaient été des déserteurs, ils seraient depuis bien longtemps morts !
Arrivant à la fin de mon parcours, je sautai du dernier arbre avec agilité, pour retomber dans la neige. Mes traces se dessinèrent et déjà, je ressentais sur ma main gauche, ainsi que sur mon genou gauche, la morsure si puissante de la neige. Mais relevant avec rapidité, je scrutai les environs, à la recherche d’un moyen de traverser ce désert blanc sans ne laisser aucune trace. Mais rapidement, je dus me résoudre à le traverser ainsi, sans autre moyen que la marche. Même s’ils mettraient un certain temps à me reprendre, je détestais devoir me montrer ainsi, sur cette plaine où l’embuscade était facile. Dos voûté, tête dans ma cape, fourreau de Tsubachi dans la main droite, je me remis à marcher en direction des fumées des nombreuses maisons d’Oto.
Après une bonne heure de marche, recouvert par la neige, j’arrivais enfin à apercevoir clairement les masures d’Oto. Soupirant, j’étais heureux de trouver un foyer où je pourrais enfin prendre quelques instants de chaleur et de repos. Satisfait, je rentra dans la première auberge qui me sembla convenable. Dans un coin, le feu brûlait, tandis qu’une jeune fille, sûrement la fille de l’aubergiste, remettait une nouvelle bûche. Relevant un peu le regard, je croisa celui du première homme de la salle. Lui aussi, c’était un déserteur, comme toute la salle. Je jetai un regard sur l’aubergiste, lui, pourtant, était bien du Village. Ma déduction me porta à croire que l’homme accueillait tous les déserteurs, mais surtout les voyageurs. En ces jours froids, seuls les déserteurs pouvaient se trouver en ces lieux. Je connaissais certains d’eux, du moins de tête. Me dirigeant vers l’homme, je lui demandai rapidement une cruche de saké ainsi que de quoi me nourrir. L’homme acquiesça, se retourna, prit une bouteille, avant de me l’adresser. M’installant doucement à une table, je pris mes aises. Retirant ma longue cape, j’observais les êtres plus en détail. Tous n’étaient que mauviettes au fond, juste à leur tenue, j’arrivais à le voir. Gardant silence, j’attendis que la jeune fille m’apporte mon plat que je dévora avec passion. Après tout, il était rare qu’un déserteur puisse manger à sa faim et lorsqu’il en avait la chance, c’était plutôt en prison. Prenant une seconde assiette, je pris, cette fois, le temps de manger et de déguster le savoureux plat que l’homme m’avait fait.
Au dehors, je pouvais entendre le vent siffler à travers les planches de l’auberge. Certains tremblaient devant ce bruit et peu à peu, alors que la nuit tomba, la salle se vida, avant que je ne me retrouve seul, avec pour seul compagnie l’aubergiste et sa fille. Dans mon assiette presque vide, se trouvaient encore les légumes ainsi que la salade. Regardant mon plat, je mangeais paisiblement, sous l’œil de plus en plus inquiet de l’aubergiste qui venait d’envoyer sa fille au lit. Tsubachi sur les genoux, je prenais une nouvelle bouchée quand l’homme vint me voir.
« Vous êtes l’homme qui est sur l’affiche, à côté de celle de Suigetsu Hoozuki ? »
Je jetai un coup d’œil sur le panneau d’affichage où la plupart des têtes des déserteurs étaient collées. Malheureusement, la mienne se trouvait être près de celle du jeune Hoozuki et manque de bol, l’aubergiste avait regardé. Soupirant, je devais déjà admettre que mon voyage allait être plus court que prévu. Baissant un instant la tête par dépit, je pris une autre bouchée avant de lui répondre fort calmement.
« C’est bien moi… Vous avez besoin d’aide ? »
« J’ai déjà appelé les forces spéciales du Village, ou plutôt, ma fille s’en est occupée. »
Là, je pouvais jurer, pourtant je m’en retins. Ainsi donc, je m’étais laissé aller au joli minois de la jeune fille. Tous les deux m’avaient bien eu. Soudain, je pris conscience qu’il aurait bien pu me faire empoisonner. Recrachant aussitôt ce que j’avais en bouche, je regardais l’homme d’un œil froid. Quand allaient-ils arrivés ? La fuite ne m’était pas possible, mais déjà, le combat était inégale. Je savais pertinemment que les hommes qui dormaient à l’étage ne m’aideraient pas pour ce combat… Déjà, je me retrouvais seul face à sûrement une escouade de dix ninjas entraînés à se battre. Jetant un rapide coup d’œil à ma fiche, je vis que j’étais classé B… Un rapide calcul me fit admettre qu’il était possible qu’ils soient encore plus nombreux.
Soudain, la porte se fracassa et une escouade apparut. Aussi rapidement que la porte s’était détruite, j’avais dégainé Tsubachi et pousser la table vers les shinobis, en mettant deux à terre. Me levant avec agilité, je poussai aussi la chaise en leur direction, assommant l’un des deux shinobis déjà à terre. Reprenant ma cape et la passant sur le dos, je laissai le temps à mes adversaires de se mettre en place. Je les comptais déjà : 1...2...3...11 ! L’un d’eux était différent, il ne portait pas le masque des autres, non, je pouvais le reconnaître, le Kage d’Oto. Certes ce n’était qu’un petit village, mais ils avaient assez de ninjas pour prétendre être une nation faite pour cela. Encerclé, je devrais utiliser une partie de mes techniques pour m’en sortir. Lame sortie, mise en garde, je me préparais à recevoir la première salve de leur coût.
Soudain, comme à l’unisson, ils lancèrent des armes de jet. M’abaissant, plaçant mon arme à raz du sol, je pus en contrer une partie, jusqu’à ce que l’un d’eux, placé dans mon dos, lance un shuriken qui se planta en plein dans mon dos, du côté gauche. Grimaçant sous la douleur, je devais déjà admettre que leur nombre était supérieur à ce que je pouvais battre seul. Me relevant, je m’étais remis dans ma position initiale, tentant de lire dans leur geste lequel était le plus, lequel lancerait la prochaine arme, mais ils étaient forts, je devais l’admettre. Gardant le kunai sur moi, je préférais éviter que le sang se répande sur mes vêtements en cet instant. Préparant mes gestes avec minutie, j’allais tenter une attaque sur l’ensemble du groupe, avant d’isoler par la suite le Kage.
« Rai no Ken ! »
Aussitôt ma lame entra en pleine concordance avec mon chakra électrique. Dans l’air, un bruit assourdissant venait de se faire entendre, faisant souffrir plus d’une oreille non-aguerrie à ce son. Une partie d’eux mirent leur main à leur oreille m’offrant l’espace que j’attendais. M’élançant vers eux, ma lame, amplifiée par le chakra Raiton, trancha la chair de leur gorge en quelques secondes, tandis que ceux qui n’avaient pas été atteint me lançait une nouvelle salve. Me déplaçant assez rapidement je pus éviter toute la salve, avant de m’arrêter à ma position initiale, avec non plus onze personne mais huit en face de moi, dont l’Otokage en retrait. Un peu haletant, je grimaçai en sentant le shuriken toujours planté se déplacer dans ma chair.
Encore sept, sans compter le Kage, je ne pouvais m’en sortir ainsi. Une aide aurait vraiment appréciée mais je la savais utopique. Soupirant devant le problème qui se posait à moi, je lançai rapidement un kunai dans la gorge de l’un d’eux, le tuant sur le coup. Souriant un peu, le souffle court, je regardais les six autres hommes et femmes qui se tenaient devant moi. Comment pouvais m’en sortir, le Kage me bloquait l’unique sortie, les six autres autour de moi, de façon à ce que je puise m’en sortir aussi facilement. L’aubergiste était dans le fond de la salle, en train de tenir sa fille près de lui. Une bande de traître ! Et mon maudit Destin qui s’acharnait sur ma personne… Soupirant, je devais me résigner à mourir en ce jour. Malgré tout, je n’avais pas l’intention de mourir sans en emporter encore avec moi.
Le sifflement de Tsubachi se faisait encore entendre et tandis que je réfléchissais encore à une solution, l’un d’eux m’interpella. Vêtu comme tous les autres, je n’aurais su dire qu’une chose : c’était une femme. De sa voix fluette, j’en reconnus une jeune femme, après le reste m’était impossible à savoir. Déposant mon regard sur elle, j’observais les deux trous qui lui servaient à me voir.
« Pourquoi encore te battre, Déserteur Matsuba ? Tu ne préfères pas vivre dans une prison que de mourir ici, dans cette endroit ? »
« Je n’irai ni en prison, ni dans l’autre monde aujourd’hui ! Je n’ai juste pas l’intention de rester ici fort longtemps. » Dis-je dans un souffle, avant de déposer mon regard sur le Kage, un sourire sur mes lèvres.
En cet instant, je savais déjà qu’aucun d’eux n’aurait la chance de revoir le jour. Si je voulais avoir une chance de m’en sortir, je devrais les tuer tous les sept avant de filer au plus vite. Regardant le sang couler de ma lame, je m’imaginais Tsubachi accueillant les âmes que je venais d’envoyer près de lui. Combien déjà ? Quatre morts et un assommé ! Lui aussi, l’assommé je devrais l’abattre pour pouvoir m’en sortir. Soudain, j’aperçus un nouveau mouvement de la femme restée silencieuse depuis ma réponse. Réagissant aussitôt, j’hurlais en frappant le sol :
« Raizo Ikazushi No Itte ! »
La jeune hurla un coup, avant de tomber morte sous l’impulsion électrique que j’avais envoyé dans sa direction. Les derniers commençaient à comprendre que je n’étais pas là pour rire. Tous avaient reculé d’un pas quand j’avais tué leur collègue d’un geste rapide et d’une attaque non-mortelle à la base, mais avec la quantité de chakra que j’avais envoyé, la jeune femme était tombée grillée. Déposant mon regard devenu haineux sur les cinq derniers hommes, mon visage exprimait toute l’envie meurtrière qui m’habitait. Je n’avais que la seule idée de les exécuter, de les exterminer. Pourtant, avec la blessure du shuriken et les nombreuses utilisations de mon chakra, j’étais presque à bout de force. Mes mains s’étaient mises à trembler, ma vue avait depuis longtemps faibli, tandis que mes jambes semblaient encore tenir. Dans ma tête, un bruit sourd se faisait entendre, comme si, depuis l’instant où j’avais utilisé cette technique, tout m’abandonnait.
Gardant ma lame devant mon visage, je tentais de faire semblant que tout allait pour le mieux pour moi, l’inverse de la réalité. Mais comment auraient-ils pu le savoir ? Ne me restait qu’une chose à faire, les exécuter d’une seule et unique technique, la dernière que je pourrais utiliser. Reprenant mon souffle, je me concentrai du mieux que je pouvais pour faire les signes incantatoires. Déjà, ils comprenaient mais il était trop tard pour qu’ils puissent fuir. Eux aussi allaient tenter de se protéger avec une technique…
« Tsumaki No Ken »
Aussitôt, alors que ma lame devenait plus blanche, une large explosion détruisait tout sur son passage, me plaquant moi-même contre un mur. Soudain, tout devint blanc autour de moi, avant que je ne sentes sous moi, le froid glacial de la neige. Les membres ankylosés, des douleurs dans tout le corps, je sentais moi-même, dans mes propres membres, tout l’impact de ma technique. L’auberge n’était qu’un vieux souvenir, balayé soudainement par mon explosion. Je voyais encore quelques têtes qui traînaient et à des endroits, les déserteurs de rang plus faibles se levaient, se posant un tas de questions. Moi, je grimaçai quand je me fus relevé. Partout, un courant électrique brouillait mon système nerveux… Marchant dans les décombres, je tentais de retrouver certains corps.
Soudainement, je retrouvas la fille de l’aubergiste, et d’un coup de lame, je lui tranchai la gorge, laissant juste un dernier soupir passé par ses lèvres. Puis, je retrouvas les corps un à un des hommes qui m’avaient poussé à me mutiler. J’avais retrouvé les onze corps des ANBUS de Oto que j’avais empilé devant les restes de l’auberge. Je découvris même le corps de l’aubergiste, un peu plus loin que sa fille. Lui, il était déjà mort ! Me retournant, j’entendis les faibles plaintes d’un homme. Me dirigeant vers les paroles, je découvris enfin l’homme que je cherchais : l’Otokage ! Il était là, en dessous de moi, lui aussi semblait avoir pris l’attaque de plein fouet. Son visage était noirci et quelques ondes électriques se faisaient encore voir sur son corps. Ma lame sous sa gorge, je souriais…
« Tu es le suivant, Otokage ! »
*Toux* « Pourquoi… Fais-tu… Cela ? » *Toux*
« Pour ma rédemption… »
Ma lame traversa sa gorge sans lui laisser le temps de répondre. Reprenant le fourreau de ma lame, je la lavai sur le corps de celui-ci, avant de la rentrer à nouveau dans son alcôve. Retirant enfin le shuriken, je le déposai sur la tête de l’homme qui avait été Kage ! Souriant, ankylosé, le dos voûté sous les douleurs, le corps noirci, je repartis dans la neige, laissant derrière moi, dans les décombres au minimum quatorze victimes… Avais-je avancé sur le chemin de la rédemption ? Tsubachi m’avait-il vu me battre ? Le cœur lourd de questions, je m’étais remis à marcher vers une nouvelle destination.
©Tous droits réservés à l'auteur.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 14:37 | |
| Pour moi c'est OK attends la validation des autres admins ^^.
En attendant, je t'invite à faire ta fiche ninja ^^. |
| | | Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 14:47 | |
| Ces deux textes servent surtout de chroniques, à expliquer le passé de mon perso et je suis déjà sur un prochain texte de la même ampleur. Il ne verra le jour pas tout de suite, mais tout de même, j'espère pour le week-end prochain. En ce qui concerne ma fiche ninja, comme j'utilise couramment ce personnage et qu'il ne change pas d'un trait, je me demandais s'il m'était possible de reprendre sa fiche habituelle, que je modifierais pour ce fow'. Comme je ne sais pas si je peux offrir l'adresse où se trouve la fiche, je préfère avoir une confirmation que cela ne sera pas pris comme une pub ou tout autre.
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| | | Sakura Haruno ANBU de Konoha/Fondatrice
Messages : 172 Date d'inscription : 06/11/2010
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 16:25 | |
| PRÉSENTATION ACCEPTÉE ^____^ donc je te mets Nukenninde Konoha si j'ai bien compris ^^ | |
| | | Matsuba Yokami Nukenin de Konoha
Messages : 29 Date d'inscription : 09/12/2010 Age : 32
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE Ven 10 Déc - 16:28 | |
| En effet, je suis un Déserteur de Konoha. Mon rang m'importe peu mais je prends souvent celui de A, donc plus ou moins, ANBU, après, c'est vous qui décidez.
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE | |
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| | | | ♣ Fiche de Matsuba YOKAMI ▬ La Triste Lame ▬ TERMINE | |
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